Quebrada Honda – Calca (23 avril 2009)

Durée 9 heure 3 min 53 sec
Distance totale 149.168 km
Vitesse moyenne 16 km/h
Vitesse maximale 60 km/h
Altitude maximale 4461 m
Altitude minimale 1107 m

 Départ de Quebrada Honda, avec au passage une arnaque du tenancier (el senior Ténardier), mais nous préférons faire les dupes. L’essentiel est de se tirer de ce bled pourri !

La montagne nous réserve toujours son lot d’inattendus.

Les routes « caillassées » et boueuses sont coupées par de magnifiques cascades qu’il nous faut traverser prudemment.

Jamais nous n’avions vu autant de cascades auparavant, de rivières aussi tumultueuses.

C’est un spectacle sauvage de chaque instant.

Soudain, bouchon. En pleine cordillères des Andes (chichi ché pischible sénior). Enfin, à savoir deux bus et deux voitures à l’arrêt devant un pont.

Et voilà, il nous faut attendre. Des ouvriers s’occupent de la maintenance du pont (peinture orange antirouille) et comme il n’y a qu’une seule piste, personne n’a d’autre choix que d’attendre patiemment (1 heure tout de même).

Un peu plus loin, à nouveau, nous devons nous arrêter. Cette fois c’est un bulldozer qui déblaie les effondrements et balance les roches en contre bas pour dégager la piste.

Nous roisons de nombreux lamas et des alpagas. L’animal est curieux et craintif.

Le RIO YANATILE, qui jaillit de la montagne ou gronde fond d’un abrupt ravin nous dévoile soudain sa majesté. Le fond de la vallée se fait plus doux, le relief se fait ondoyant.

Nous garons la voiture et nous allons profiter du spectacle. Il n’y a pas âme qui vive à l’horizon.

Le vent est ferme et doux. Le Soleil fait miroiter de mille éclats la rivière indocile qui danse et ondule fièrement, érodant les rochers stoïques. Le bruissement caressant de l’eau nous berce et nous entraîne dans son sillage.

L’eau nous captive, chante, scintille au coeur de ce pur Jardin d’ Eden.

La Terre a caché en son sein des coins de Paradis.

On peut les voir sur PLANET EARTH de la BBC, Ushuaîa et ……….ici , au Pérou, pour de vrai !!!

La grimpette dans la montagne se fait sentir. Et le 4×4 ne peux avancer qu’en première ou deuxième alors le réservoir commence vraiment à se vider. Ainsi, le voyant ne tarda pas à s’allumer ! Après de longues minutes de stress, nous arrivons à LARES, un joli petit village à flanc de montagne.

Une casa, pas une gasolinera, affiche «  petroleum » et gasolina. Ouf, confiants, nous demandons Lleno por favor!!mais les grands yeux étonnés de la dame nous font douter;Avec un vieil entonnoir tordu et un pichet gradué en galons, nous réussirons à négocier 1 galon et demi. Carrément.

Bien que nous soyons l’attraction momentanée des enfants du village, il nous faut partir.

Nous reprenons donc la route de CALCA pour y passer la nuit.

Un charmant Hospodaje, (PROPRE , youhou !!!) nous y attend pour reprendre quelques forces et continuer notre périple, demain à l’aube ………….

Pour nous suivre : http://www.a-trip.com/tracks/view/20145


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