Calca – Espinar (24 avril 2009)

Durée 9 heure 30 min 50 sec
Distance totale 276.012 km
Vitesse moyenne 29 km/h
Vitesse maximale 105 km/h
Altitude maximale 4283 m
Altitude minimale 2925 m

Le village de CALCA est charmant, la majorité des rues bétonnées (c’est rare ici même si ce n’est pas du goudron).

Nous sommes accueillis à la HOSPODAJE « LAS LAURELES , Calle Alamedo Norte. Tél : 20 2182 »

Une adresse à recommander. Petit patio intérieur fleuri, chambre impeccable, petit déjeuner compris.

Nous bavardons en espagnol avec la « familia », des personnes attentionnées, ouvertes et cultivées.

Il y ici un petit chaton adorable, « el gato ». Je leur explique que « gato » en francès, significa «  « Pastel », ce qui les a bien fait fait rire.

Le lendemain matin, nous croisons CESAR, un autre fils de la famille, Architecte de son état, qui nous explique travailler pour l’Institut National de la Culture et restaure les monuments dans tous le pays. Il se trouve que son chantier actuel est à à 5 mn de là.

Nous avons donc le privilège d’une visite privée, guidé par CESAR ALOSILLA SALAZAR (cesaralosillas@hotmail.com) la restauration du temple SANTIAGO APOSTOL – LAMAY. Ses équipes sont à pied d’oeuvre. Le monument est reconstruit et restauré avec les techniques ancestrales. Il aura duré plus de trois ans et devrait se finir d’en un an.

Nous rencontrons, le charpentier, les maîtres d’oeuvres, le peintre spécialisé des beaux-arts, et tous les ouvriers….

Toute l’équipe pose pour une photo. Ce fut une belle expérience, à la fois culturelle et humaine.

Nous reprenons la route vers PISAQ. Nous voulions y visiter les ruines mais le tarif spécial touriste naïf est abusif (80 € pour 1 h de visite !). Nous choisirons de poursuivre notre chemin pour le temple de Viracocha, à Raqchi, vers le sud.

Un guide nous propose ses services en anglais. Au final, il aurait dit 10 mots en anglais, le reste en espagnol et en images.

Les vestiges du temple de VIRACOCHA supportait le plus grand toit INCA avec ses 22 colonnes, ses entrepôts circulaires pour stocker maïs, pommes de terre, viande d’alpaga, etc…

Nous descendons maintenant la route, que dis-je, la piste en direction du canyon de Colca. Ce trajet s’alterne de piste, d’asphalte (tapis ultra lisse), et de goudron d’enfoncé. Cette alternance est anarchique et n’est surtout pas signalée. Un vrai danger !

Epuisé, nous tombons sur une ville importante non indiquée sur la carte, ESPINAR ( fondée par Popeye !), où l’ambiance, souvent animée dans ce genre de petite ville, est une sorte de Barbès Inka new-age et de vieille fête foraine provinciale.

Pour nous suivre : http://www.a-trip.com/tracks/view/20146


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