Canaconde – Chala (27 avril 2009)

Durée 10 heure 16 min 26 sec
Distance totale 472.873 km
Vitesse moyenne 46 km/h
Vitesse maximale 141 km/h
Altitude maximale 4241 m
Altitude minimale -29 m

Lever un peu plus tardif qu’à l’accoutumée, réveillés par le braiement des ânes dans les champs. Il y a aussi beaucoup de chevaux dans le village qui restent un moyen de transport largement utilisé dans le sierra.

Nous empruntons une piste caillassée mais néanmoins praticable. Les plaines des hauteurs (altiplano) sont un peu moins dangereuses que les ravins à pic qui bordent les pistes escarpées. De multiples effondrements ponctuent la piste. Ici, il pleut des cailloux ! Et à la grâce de Dieu, nous sommes passés à travers les gouttes.

Nous arrivons à Huembo, un pequeno pueblo, où nous demandons s’il est possible de trouver un garage pour effectuer la soudure nécessaire à la réparation de la fonction 4×4 de la tautomobile. Le Senor nous indique un nom et une rue. Bon, pas de panneau, juste une maisonnette quelconque. Euh …..Toc Toc, vous êtes bien el Senor José Chéplukoa ? Oui, c’est la bonne adresse. Le professionnel se glisse tant bien que mal sous le véhicule et procède aux réparations. Chance de l’avoir rencontré.

Comme il l n’y a pas de restos sur la plaza, il nous conduit par une étroite ruelle chez Marlena, une dame qui tient une mini épicerie qui fait café-restaurant.

Nous sommes très contents de manger une bonne soupe et du poulet avec et pommes de terre, repas traditionnel et classique servi quasi partout.

En guise de serviette, trône sur la table un rouleau de papier Q. Si, juré. La classe. C’est aussi ça, le Pérou.

Le paysage oscille entre volcans et canyons. La terre se fait rouge. Les pics déchiquetés font place à un relief plus vallonné, lézardé de lits de rivières asséchés.

Les cactus qui tapissaient des vallées entières se raréfient. La végétation se tarit, la montagne se dénude intégralement, balayée pax un vent sec. Quelques cactus grillés par le soleil ponctuent ça et là ce paysage de far- west.

On s’attend à voir débarquer John Wayne pousser la porte d’un saloon et commander un whisky (dos por favor).

Mais , y’a pas d’saloon (ni de revolver). Il y a juste la montagne, le désert, le sable, les cailloux, la poussière, le soleil.

Et les pistes soudain tracent de grandes lignes droites et poussiéreuses dans les dunes de sable arides.

Y’a pas de chameau ni de bédouins non plus (juste du BEGUIN). Ils sont sûrement au saloon avec John Wayne, à taper une belote….. Snif, j’ai pas été invité :'(

Quelques palmiers au loin semblent annoncer une ville prochaine.

A partir de là, ô mirage, une route asphaltée. C’est la « Panaméricaine » qui borde la côte de l’Equateur au Chili. Une route qui longe le Pacifique et que nous ne devrions guère quitter jusqu’à notre retour à Lima.

Une étape nocturne à CHALA. Inchallah…nous nous posons, il est 20h45.

Pour nous suivre : http://www.a-trip.com/tracks/view/20149


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